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Sortie de l'Ouzbékistan vers le Kazakhstan :
Sans intérêt particulier, ce pays est un point de passage obligé pour la suite de notre périple.
Nous traversons le pays par Tengen, Beyneu, Atyrau.Entre Atyrau et Astrakan(380Km), nous sommes unanimes, nous n'avions jamais vu route plus défoncée.
L'équivalent d'un parcours de 300 Km sur une route défoncée et canonné par l'aviation.
Des trous de plusieurs mètres carrés, plus profonds que la hauteur des pneus. Le gymkhana était permanent. Même les plus rapides d'entre nous, certains conduisent leur CC comme des voitures, ne pouvaient rouler normalement.Dans les trous que nous ne pouvions éviter, parce qu'il n'y avait que ça, nous descendions au pas, en faisant attention à ne pas racler le bas de caisse du CC. Des heures de torture.
Même les camionneurs qui nous avaient habitués à les voir rouler
" comme des malades " participaient au gymkhana. Il n'y avait plus de notion de droite ou gauche, de route ou bas côtés, tout ce qui était " roulable " était permis.Avant Astrakan en Russie, passage de frontière sans problèmes, la Russie et le Kazakhstan entretiennent (paraît-il) des rapports cordiaux !
Changement d'itinéraire :
1) Géorgie.
Suite à un glissement de terrain, la frontière entre la Russie et la Géorgie est fermée pour un temps suffisamment long pour que nous ne puissions attendre. Les autres passages de frontières, pour des motifs politiques de zones indépendantistes, ne permettent pas, d'accéder en Turquie. La Géorgie ne figurera donc pas à notre liste de pays traversés et visités.Un autre itinéraire nous est proposé pour atteindre la Turquie : Traversée maritime entre Sotchi et Trabzon. C'est pourquoi nous nous avons rallié Sotchi (connue du monde entier) où nous sommes pour trois jours (limites de possibilités des ferries).
En principe, demain nous visitons la ville et ses installations olympiques de 2014.
2) Turquie.
Nous apprenons que suite à des opérations terroristes du PKK Turque, le sud-est du pays n'est pas sûr.Cette zone sera donc bannie elle aussi. Nous resterons au bord de la mer Noire et ne descendrons qu'en Cappadoce centrale.
Du fait de ce changement nous passerons dans des sites que nous avons déjà vus plusieurs fois.
c'est un comble, nous qui ne voyageons que très peu à l'étranger, faire 3 fois les mêmes sites Turques...Ceci est une autre histoire, demain visite de Sotchi, mercredi, traversée de la mer Noire.
À suivre.
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L'info du jour, nous sommes à Sotchi en Russie.
La fatigue, les indisponibilités techniques, le peu de périodes de disponibilité... Pas d'excuses, je n'ai pas pris le temps nécessaire pour tenir en temps réel un blogue dont je n'ai pas la réelle maîtrise.
Nous avons donc traversé la Chine. Si je n'avais qu'une phrase pour décrire ce que j'en ai ressenti : Un monstre, endormi pendant des siècles qui organise son territoire pour conquérir le monde. Ce monstre a ses faiblesses, comme tous les monstres, mais s'il les domine, il sera LE conquérant du siècle.
Nous avons franchi des cols à 3850 mètres, suivi des vallées encaissées que l'on pensait sans fin... Le tout dans une férie de couleurs au cœur d'un monde strictement minéral mêlant les roches et du sable, les montagnes et les déserts.
Passage par le Kirghizistan :
Des gens extrêmement agréables et souriants, y compris les douaniers.
Nous n'avons fait que traverser le pays c'est sans doute dommage mais comme pendant tout ce périple le temps manque pour approfondir.Ensuite l'Ouzbékistan :
Il nous a fallu une journée pour passer la frontière. En plein soleil, + de 40 dans le véhicule.
Notre réputation de français grands consommateurs de médocs n'a pas joué en notre faveur. Une fouille approfondie de tous les placards à la recherche de je ne sais quel médicament contenant des produits interdits dont le douanier détenait la liste (120 références...).
Vous imaginez le temps qu'il faut pour chacun. Plus les formalités classiques. 23 camping-cars, véhicules que les douaniers ne connaissent pas, et ils sont curieux les douaniers, c'est même leur spécialité.Ces formalités administratives accomplies, nous avons eu le droit de rouler sur un réseau routier en mauvais état, mais (paraît-il), moins atteint par les mites à bitume que certains le craignaient. Nous avons même roulé sur de bonnes routes.
Plus sérieusement, une merveille de paysages, des villes et des monuments splendides aux noms évocateurs : Tachkent, Samarcande, Boukhara, Kiva. Ce pays est une mine de splendeurs...
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Le temps est toujours aussi chaud et l'air aussi brumeux.
Départ en car pour ce grand site touristique, la si fameuse Grande Muraille après quelques embouteillages à la dimension de la ville... dans une circulation "à la foire d'empoigne", mais sans agressivité nous parvenons à ce fameux site.
Visiblement remaniée et " restaurée " à de nombreuses reprises, il ne reste rien de la muraille originelle... d'autant plus que nous apprenons (peut être le saviez-vous, mais pas moi) que LA muraille est en fait le regroupement de cinq murailles, éditées par des rois de provinces, après la " réunification " par un empereur d'une des dynasties de l'histoire chinoise. Et qu'en fait cette muraille a été éditée bien plus tard et que c'est la 3e...
Bref, les érudits, amateurs de l'histoire de la Chine se reportent sur leurs ouvrages favoris. De mon côté, c'est tout ce que j'en ai retenu.
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Le premier jour, c'est la visite libre. Par chance... la guide locale nous a concocté un circuit et nous accompagne
Les mots manquent pour décrire cette mégapole.
Quelques chiffres : 20 millions d’habitants, 6 périphériques d’un total de 350 km.
Des constructions, en ville comme en périphérie ? Le tout dans une sorte de brouillard permanent. Nous avons la chance de ‘voir’ la ville par beau temps, pourtant le soleil est toujours voilé. quand il est perceptible.
Les constructions des jeux Olympiques ont transformé la ville. Les réalisations sont fantastiques et parfaitement mises en valeur. Entre autres, le fameux « nid d'oiseau », dont nous avons tous entendu parler, est effectivement une magnifique réalisation. Dans toute la ville, les architectes s'en donnent à cœur joie pour faire des immeubles aux formes esthétiques surprenantes mais évocatrices.
Ingéniosité de Chinois avec peu de moyens ! Surprenant non ?
La visite commence par le métro. Moyen privilégié pour se déplacer vers le cœur de la ville.
Pas de remarque, métro classique, certaines lignes sont modernes et d'autres plus vétustes.Visite commence par un parcours en vélo-taxi. Nous nous dirigeons dans le centre du vieux pékin. Ruelles, inadaptées au passage des automobiles dont sont dotés les habitants. le quartier se meurt, il est livré en grande partie au mains de démolisseurs. Les habitants penses que certains quartiers seront conservés au titre de monument historique, mais aujourd'hui personne n'est en mesure de connaitre le destin du sien...
La visite d'une maison ancienne, commentée par son propriétaire, est très intéressante. Les zones de vie sont réparties (parents, garçons, filles, serviteurs) toute la vie de la maisonnée est strictement régie par des règles ancestrales.
La zone de vie des parent
(on distingue le pied du lit
en bas à droite)L'agréable jardin intérieur, parfaitement entretenu.
Nous visitons un marché local. Je ne vous transmets pas l'odeur mais imaginez tout ces produits, y compris certains qui sont inconnus de nos cellules olfactives, dans un espace clos par 35°.
Après un repas chinois bien mérité, nous visitons la place Tian'anmen. Là encore c'est l'immensité qui impressionne. On a tous vu des image de cette place mythique mais quand on y est tout ce que nous connaissons semble bien petit. Les extincteurs aux pieds des policiers rappellent que les choses ne sont pas toujours aussi idylliques.
Observezla taille des badauds pour évaluer les dimensions de la place et des ses monuments !
La chaleur et l'air pollué sont éprouvants. nous rentrons en métro, et c'est avec un plaisir certain que retrouvons l'air climatisé de notre chambre.
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Ça y est, nous sommes en Chine.Enfin, presque !
Pour une mystérieuse raison (il paraît que tous les documents ne n'étaient pas prêts hier soir ?) les véhicules sont encore en zone sous douane. Nous avons donc passé la nuit à l’hôtel dans la ville chinoise Frontalière.Sachant que les services de la douane étaient fermés depuis plusieurs jours en raison de la fête nationale Mongole, nous nous présentions à la frontière à 6 heure du matin.
La sortie de la Mongolie c'est assez folklorique !
Au chômage technique depuis cinq jours, de multiples " artisans importateurs ", circulants dans des véhicules 4x4 en état d'épaves, se pressaient aux services douaniers.
Tant en véhicule qu'à pied, les très longues files d'attente étaient fébriles et les combines de coupe-file y sont monnaie courante. Par chance, nous étions attendus et notre file de véhicules bien sage contrastait avec les ronflements de moteurs de ceux qui se serraient pour ne pas laisser s'infiltrer de petits malins.Une fois les véhicules dans la zone de contrôle douaniers mongol, nos papiers en mains, le " Grand Bazard " a commencé. Pour accéder aux guichets nous tentions de progresser dans une cohue de file d'attente inorganisée en une masse impensable. Les combines de transmission de documents vers un " copain " bien placé et les infiltrations de certains retardataires atteignaient un niveau tel que nous finissions par reculer au lieu d'avancer. Le tout dans un temps de traitement de chaque dossier d'une durée exaspérante mais propre à chaque douane dans tous les pays. Finalement, suite à l'intervention d'un de nos guides, et sans doute pour échapper au risque du pugilat qui menaçait entre nous et les autochtones, un douanier nous a emmenés dans une autre zone et dans le calme, nos passeports ont été tamponnés, attestant de notre sortie réglementaire du territoire Mongol.
Une fois en zone chinoise, changement de ton.
Les files sont alignées, les directives sont claires, le tout dans un calme rassurant après la tempête.Tout n'est pourtant pas parfait puisque nous y sommes encore et que nous ne devrions en sortie que dans la matinée.
Sans entrer dans les détails, l'organisateur de notre voyage n'est pas étranger à cette situation.
Nous voyageons en deux groupes et l'Organisation avait programmé la sortie du 1er groupe mardi alors que la douane était fermée. Les deux groupes se sont trouvés au même moment en douane.
Pour que ça semble être du fait de leur erreur et ne pas déchaîner de mécontentement des camping caristes, ils ont donc, avec accord der autorités, retardé notre groupe sous prétexte administratif.Maintenant, nous allons chercher nos véhicules.
Ils devraient être disponibles vers 10 heure. Nous devrons alors faire les 700 km pour rallier Pékin.Dans cette circulation chinoise réputée difficile pour les Occidentaux, et qui nous est inconnue, une longue et dure journée nous attend. Réveillé depuis 4 heure ce matin, j'ai conscience que par cette chaleur étouffante rester hyper attentif et sans sommeiller sur 700 km sera une véritable épreuve.
Quand je pense que, sans cette bourde de l'organisateur, je pourrais être en route tranquillement depuis 6 heure ce matin ! Mieux vaut ne pas y penser !
Objectif du jour : Rallier Pékin, sans pépin et avant la nuit si possible.
A suivre...
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